When a mistake turns to art

Quand l'erreur devient art

Nous parlons beaucoup de jazz ici, mais je suis aussi une grande fan de rock indépendant. Aujourd'hui, je voulais donc partager avec vous une belle histoire à propos d'un album que j'aime beaucoup.

Nous parlons beaucoup de jazz ici, mais je suis aussi une grande fan de rock indépendant. Aujourd'hui, je voulais donc partager avec vous une belle histoire à propos d'un album que j'aime beaucoup.

J’adore les groupes Interpol, The National et The Walkmen, alors quand j'ai appris que certains membres et producteurs de ces groupes se réunissaient pour créer le "supergroupe" Muzz, j'étais très très enthousiaste.

L'album est sorti le 5 juin 2020, et je pense que j’étais une des premières à l'écouter ! La première chanson de l'album est "Bad Feelings", qui se termine par un magnifique solo de saxophone.

Quand j'entends du saxophone sur un morceau, j'essaie toujours de deviner qui est le saxophoniste :) Quand il s'agit de musique indie rock de New York, il y a de fortes chances que ce soit mon ami et artiste Syos Stuart Bogie, parce qu'il a enregistré (et enregistre toujours !) sur une tonne de merveilleux albums de Yeah Yeah Yeahs, TV on the Radio, Iron & Wine, Elysian Fields, Rufus Wainwright, Arcade Fire, Sharron Von Etten, Cass McCombs, Kevin Morby et bien d'autres encore.....

Bref, j'ai ouvert la pochette du CD et c'était bien lui qui jouait sur l'album :)

Lorsque j'ai revu Stuart à New York l'année dernière, on a parlé de cette chanson et il m'a raconté une belle anecdote que j’avais envien de vous partager !

Josh Kaufman, l'ami de Stuart et membre de Muzz, lui a envoyé un morceau et lui a demandé de jouer un solo dessus. Stuart a donc envoyé à Josh quatre ou cinq options différentes. Lorsqu'ils sont arrivés au studio, l'ingénieur (D James Goodwin) a mis tous les solos sur des pistes séparées. Puis, par erreur, il a appuyé sur play et tous les solos sont passés en même temps - et Josh a adoré, alors il l'a gardé comme ça.

Et nous sommes tous heureux qu'il l'ait fait, car ces différentes nappes de saxophone apportent quelque chose de spécial au son. Stuart explique : "C'est une belle façon de ressentir le mouvement de la musique sans se concentrer sur les détails d'une seule ligne.  Cela me fait penser à une chorégraphie où les danseurs font tous leur propre mouvement en même temps.

Je vous encourage à écouter l'album de Muzz dans son intégralité et à suivre Stuart Bogie de plus près. Il a un nouveau projet de musique ambiante avec James Murphy de LCD Soundsystem !

Stuart Bogie joue sur un bec de Ténor Steadydans une ouverture 7.